30 novembre 2008

LE MONDE l' opinion de Louis Gautier délégué national du Parti socialiste.

En démocratie, une voix de majorité suffit. Au Parti socialiste, avec une centaine de voix d' avance pour Martine Aubry, le compte pourtant n' y est pas. Ce score très serré exigerait en effet que les conditions d' obtention de la victoire soient irréprochables. Les bulletins, de plus, ne doivent pas encourir, comme  c' est le cas ici et pour les deux camps, le soupçon d' être des bulletins de trop, entachés de fraude ou bourrés dans les urnes.

Le Parti socialiste a beau être, de toutes les formations politiques françaises, celle dont les procédures internes sont les plus transparentes, personne n' ignore plus aujourd'hui qu' il n' est pas le modèle démocratique qu' il prétendait être. Bien des turpitudes sont maintenant étalées au grand jour : délivrance de fausses cartes, listes d' émargement introuvables, votes oubliés et retrouvés par miracle. L' opération de récolement des votes fut une pantalonnade. Ce serait drôle si...

La fraude électorale dans les fédérations, voilà bien un sujet sur lequel les responsables socialistes ont laissé croître l' herbe. Sauf quand la triche atteignait des sommets, tout le monde au PS s' en accommodait. Car, dans le vieux parti, il était admis que la légitimité ne pouvait pas sortir toute casquée des urnes. Elle procédait depuis toujours d' une mécanique des fluides où le vote militant, même librement exprimé, se trouvait canalisé par le rapport de force des courants, lui même surdéterminé par le poids des fédérations.

C' est ce qui, depuis le congrès d' Epinay, a permis de dégager des majorités et toutes les synthèses. Il en a été ainsi jusqu' à cette petite merveille d' horlogerie fabriquée au Mans par François Hollande, dont le dérèglement déclencha une machine infernale qui vient d' exploser en deux temps : aux primaires de 2007 et au congrès de Reims en 2008.

La primaire de 2007, entre trois candidats issus de la même majorité, avait en effet déjà sérieusement mis à mal le système. L' issue du scrutin n' était pas un choix d' idées mais de personnes.

A cette occasion, il ne fut plus possible de dissimuler une contradiction majeure dans les rangs socialistes : leur conversion, effrontément niée, à la présidentialisation du régime et à la présidentialisation de leur parti.

Sinon, pourquoi avoir adopté le quinquennat et l' inversion du calendrier pour les législatives ?

Ces deux réformes institutionnelles consacrèrent définitivement l' élection présidentielle comme la seule clef de l' alternance. Sinon, pourquoi organiser hier des primaires internes et élire aujourd'hui au suffrage universel direct le premier secrétaire ?

Ce n' est pas le moindre des mérites de Ségolène Royal d' avoir tiré, sans hypocrisie, les conséquences de cette évolution en plaidant pour l' élargissement de la base militante du PS et en recherchant, ce qui lui est reproché, une mobilisation partisane autour de sa personne.

Martine Aubry fait d' ailleurs la même analyse sur la personnalisation du pouvoir au PS, mais sans l' avouer.

Pour cette raison, elle a finalement préféré se lancer seule au congrès de Reims plutôt que de rechercher une synthèse avec d' autres.

C' est ce qui l' affaiblit aujourd'hui.

Son score, étriqué, n 'aurait pas été contestable si elle avait trouvé un accord avec Bertrand Delanoë ou Benoît Hamon et construit une majorité.

Au lieu de cela, sa légitimité reste adossée au résultat de sa motion (25 %) et ne tient qu' à une poignée de suffrages.

Une chose est sûre : quand bien même le traumatisme électoral serait surmonté, le PS est devenu ingouvernable. L' épisode dramatique que le parti traverse montre d' ores et déjà que l' élection au suffrage universel du premier secrétaire, quand les autres instances dirigeantes du parti sont formées au prorata des suffrages obtenus par chaque motion, est une absurdité.

Deuxième leçon de cette crise, il n' est pas possible que le PS puisse prétendre organiser des primaires à gauche, s' il ne fait pas un grand ménage chez lui pour devenir à la fois une grande formation populaire et une formation vraiment démocratique.

Le PS souffre à la fois de ne pas ressembler à la société de ses électeurs et de ne pas incarner la communauté de ses militants.

Il est écartelé entre plusieurs caractéristiques contradictoires. Comme machine électorale pour les présidentielles, il est un "parti attrape-tout" qui s' adresse plus à des sympathisants qu' à des adhérents. Il est surtout un parti d' élus, ce qui explique la dissociation souvent problématique entre les attentes de sa base militante et les préoccupations de la direction. Enfin, son fonctionnement est de plus en plus affecté par l' autonomie des fédérations en roue libre.

Le PS a du mal à drainer et à fidéliser ses sympathisants parce qu' il apparaît trop fermé sur lui-même. Le nombre d' adhérents au PS stagne. Le renouvellement des militants est problématique. La cotisation réduite à 20 euros avait permis de porter le nombre des adhérents de 130 000 à 210 000 en 2007 mais la déception engendrée par la défaite à la présidentielle et les terribles divisions du PS ont suscité depuis une hémorragie chez les nouveaux venus et les anciens militants dégoûtés.

D' où un parti réduit pratiquement de moitié à la veille du congrès de Reims et un fort taux d' abstention au moment du vote des motions. Le mal est profond et ne peut qu' empirer sans une régénération profonde du parti.

Depuis plusieurs années, le parti, ses fédérations, ses sections, semblent s' être claquemurés avec les résultats que l' on connaît. Le PS est une machine électorale moyennement efficace pour la présidentielle. Les fédérations vivent fermées sur elles-mêmes et verrouillent les investitures, tant pour les mandats locaux que pour les mandats nationaux et européens, ce qui est déraisonnable. Le Parti socialiste s' étiole. Il se vide par le bas. Il ne parvient pas à recruter en nombre des adhérents ni à garder les nouveaux. Il s' ossifie par le haut : il peine à diversifier l' origine et à rajeunir la population de ses élus.

Le PS doit prohiber certaines pratiques qui affectent son fonctionnement démocratique. La sélection des adhésions ne doit pas être un moyen d' obtenir des votes bloqués. Il est important que le contrôle des élections puisse à l' avenir être correctement assuré. Il faut enfin corriger le poids excessif de certaines fédérations qui sont historiquement accoucheuses de congrès. Il y a, en effet, au PS des bourgs pourris comme en comptait autrefois le Royaume-Uni.

Du coup, le pays légal des socialistes n' est pas leur pays réel. Que les congrès dépendent de quatre ou cinq grosses fédérations, sur une centaine, qui sont surreprésentées est une hérésie.

Il faut en finir avec certaines formes de clientélisme politique d' un autre âge, avec certaines pratiques politiciennes.

C' est à quoi doit s' atteler en priorité la direction qui va prendre les commandes Rue de Solférino, tout son crédit en dépend. Le PS a besoin d' un vrai renouveau. Qu' on ouvre les portes, qu' on respire ; et basta les combines !

Louis Gautier est délégué national du Parti socialiste.

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Mes amis socialistes ont donné un triste pourtant, pourtant ce parti est un parti démocratique, certainement plus ouvert, plus clair que d' autres, en particulier l' UMP.

J' espère que 2006,2007 et 2008 trois années déplorables pour l' image des socialistes et de leur parti seront vite oubliées, que la nouvelle Direction saura nettoyer certaines règles, que des mauvaises et vieilles pratiques seront éradiquées.

Et que les militants, les adhérents auront leur mot à dire et que les adhésions reprennent pour en faire un vrai parti démocratique.

26 novembre 2008

PS Novembre 1918 ....

 

Romain Ducoulombier, agrégé et docteur en histoire, est actuellement enseignant à l’université de Metz. Après avoir obtenu en 2003 le Prix de la Fondation Jean-Jaurès, il a soutenu en 2007 à Sciences Po Paris une thèse sur les origines du communisme en France, sous la direction de Marc Lazar. Il a co-dirigé récemment un ouvrage sur les majoritaires socialistes pendant la Première Guerre mondiale, « Les socialistes français et la Grande Guerre. Ministres, militants, combattants de la majorité, 1914-1918 » (éditions universitaires de Dijon, 2008).

Une référence pour les socialistes :

25 novembre 2008

Ségolène Royal, et tous les autres loin derrière ...

Denis Tillinac dans Marianne

Elle fait de la politique comme Blair au temps
de sa splendeur, comme Obama pendant sa campagne.

Au moment où j'écris ces lignes, j'ignore si la conjonction de la vindicte, du conformisme et de la pusillanimité aura ou pas éreinté Ségolène Royal. Mais je suis sûr qu'elle seule est capable de métamorphoser le PS, comme jadis Mitterrand a régénéré la SFIO. Je n'ai rien contre Martine Aubry ; son minois de petite fille rageuse et effron­tée qui veut rafler toutes les billes des copains à la récré a quelque chose d'attendrissant. En outre, elle est la fille d'un homme qui, depuis toujours, m'inspire du respect, de l'admiration et de la sympathie. Mais elle fait de la politique comme Jospin, comme Fabius, comme Delanoé, comme Hollande, comme Hamon. Comme tous, dans le marigot de Solferino.

Sa gauche « sociale » et syndicale est aussi démodée qu'une chanson de Luis Mariano.

Le PS qu'elle veut ressusciter, c'est la SFIO de Mollet après l'ébullition de Mai 68, une maison de retraite médicalisée où l'on touille entre soi des « motions » en usant d'un patois inaccessible au commun des mortels. Elle inspire la comparaison avec ces romans dits « de terroir» à la mode des années 80 qui nous ont bercés de nostalgie quand agonisait l'antique ruralité. Sa ligne politique, adoptée à ses propres dépens par Delanoê, c'est une rétraction mélanco­lique sur le patriotisme de parti, et rien d'autre.

L'argutie relative aux « alliances » ne tient pas non plus la route : quel socialiste en instance de prendre le pouvoir est, ou fut, assez dingue pour refuser de tendre sa sébile aux centristes? Pas Blum en 1936. Pas Mitterrand non plus. En fait, la vraie ligne, qu'ils n'osent avouer à ciel ouvert, c'est leur haine de Ségolène. Haine mêlée d'une trouille bleue, car ils savent pertinemment qu'avec cette darne aux commandes les voluptés délétères de l'endogamie, pour ne pas dire de l'inceste, n'auront plus droit de cité.

Ségolène Royal a tout pour déplaire aux « socialos » d'appareil et aux caciques qui, depuis la mort de Mitterrand, les manipulent sans panache : elle est belle à ravir, son langage tranche net avec le cléricalisme suranné des sections, fédé­rations, motions et cætera. Surtout, elle fait de la politique comme Blair du temps de sa splendeur, comme Obama durant sa campagne d'Amérique.

Comme Sarkozy au fond, qui la redoutait l'an dernier et pour cause : ça décoiffe, ça déroute, ça oxygène, ça rajeunit et, souvent, ça gagne. Ségo­lène habite son époque ; elle capte des ferveurs en pianotant avec une rare virtuosité sur le registre de l'émotion, tantôt pure madone, tantôt prêtresse messianique, et le syncrétisme qui en résulte réduit les palabres de ses faux camarades aux acquêts d'un vide-greniers d'envergure cantonale. Sans elle, qui se serait soucié d'un congrès socialiste ? Même pas un militant socialiste. Sans elle, sans le couple antagoniste qu'elle forme avec Sarkozy, la politicaillerie pépère des pros de la combine ferait le bonheur d'un poujadisme peut-être rouge, peut-être brun. Le charme incroyable qui émane de sa personne, la foi presque mystique en son destin, c'est la seule rédemption imaginable pour la gauche française.

Si la coalition des aigreurs parvient à la déquiller, les opposants à Sarkozy devront choisir entre Bayrou et Besancenot. Mais, avec ou sans le PS, voire contre son aval, Ségo ne se laissera pas marginaliser, car, pour l'heure, nul autre qu'elle n'est enphase avec la sociologique pointilliste de ce début de siècle. Je sais bien qu'en privé les dignitai­res de son parti (son ?) la qualifient obligeamment d'idiote au long cours, ou de mégalo forcenée. Ou les deux. Souvent ils ajoutent l'hystérie, pour faire un compte rond. Leur aversion (euphémisme) est à la mesure du chambardement mental qu'elle leur inflige. Ils voudraient ressusciter feu le PS de leurs tendres années, chose impossible; elle ambitionne de bâtir une manière de parti démocrate ouvert aux vents du large et susceptible d'équilibrer le sarkozysme.

On me dira que, n'étant pas électeur socia­liste, l'avenir de la gauche ne me regarde en rien. Je rétorquerai qu'étant citoyen de la Répu­blique française la perspective d'une opposition hissant des voiles un peu fraîches et chatoyantes ne saurait me laisser indifférent. Je ne suis pas prêt à me convertir au ségolénisme, mais je le crédite d'avoir notablement réenchanté la sphère politique. C'est mieux que rien.

A droite il y a Sarko, et tous les autres derrière.

A gauche, il y a Ségo, et tous les autres loin derrière.

Seule contre tous avec son aura, son courage, sa passion, son feeling.

Ça ressemble au prologue d'une épopée et ça me plaît •

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Un texte écrit par un mec de droite qui a une sacrée analyse, il m' épate non pas parce qu' il préfère Ségolène à Martine, mais sa réflexion rejoint la mienne !

Suis-je devenu de droite ???

22 novembre 2008

A mes amis socialistes et aux autres . . .

Que l' UMP est belle, aucun problème !

Démocratie à tous les étages...

Aucun problème d' égo.

Une équipe unie derrière le CHEF, le petit Nicolas.

Vilain PS, qui souffre depuis 2002 ...

Jospin fuyant, puis revenant pleurnicher à une Université d' Eté...

Jospin, grand singe, pardon grand sage !

Fabius, Mélenchon, Emmanuelli, Lang et autre éléphant, j' oublie Jacques Delors fuyant la charge d' être candidat à la Présidentielle.

Ségolène Royal élue avec 42 voix ou 18 voix d’avance que n’entendrai-je de mes amis socialistes...

Mise en cause de certaines fédés…etc.

Là, aujourd’hui je dis, si aucune magouille : VIVE AUBRY.

Et j’ose espérer qu’ il n y a aucune magouille.

Ce que je souhaite c’est plus de sérénité lors des prochains votes, désignations, plus de transparence, d' autres procédures.

Est-ce de la démocratie que de faire des débats télévisés pour désigner un candidat à la Présidentielle ?

Est-ce de la démocratie cette préparation du Congrès ?

Est-ce de la démocratie de rejeter Ségolène ?

Est-ce de la démocratie de nier le vote des militants ayant mis en tête Royal au 1er tour ?

Et vite, très vite, que le PS se mette en marche contre la droite, pour proposer des idées, des solutions pour un mieux vivre des français.

Tournons la page Hollande.

Mais est-ce de la démocratie que de contester une élue même avec peu d’avance si aucune erreur, aucune magouille n’a eu lieu ?

Est-ce un beau spectacle que nous donnons aux français et au monde depuis 2006 ?

Que les résultats soient incontestables, recomptés s’il le faut !

Plus que jamais ne pas oublier qui est au pouvoir !

Qui détruit tout ce qui a été mis en place depuis 1936 et surtout depuis la Libération !

Aucune honte de se renier pour des querelles de personnes ?

Aucun problème que de préférer voir élu Sarkozy plutôt que Ségolène Royal !

Que les donneurs de leçons ne se trompent pas encore une fois d' adversaire.

Clarifions le scrutin du 21 novembre !

Ensuite derrière l’ élue Martine ou Ségolène….. tous ensemble.

Une femme exceptionnelle ...

Une femme exceptionnelle ...

Est-ce un pléonasme ?

Pour moi souvent ou toujours elles sont exceptionnelles.

Seule contre tous, puis seule contre les hommes de pouvoir, elle se bat.

Elle souffre, on la traite de folle, de déséquilibrée...

Et pourtant elle tient bon malgré tous, malgré tout.

A la fin c' est l' espoir...

Bravo à cet homme exceptionnel de nous avoir fait connaître cette femme.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci Clint !

Bravo à Christine Collins.

Très beau film : l' échange

18 novembre 2008

Pour les amateurs d'histoire(s)

Qui aime qui ? Qui est qui ?

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M Hamon : " Je suis inquiet (...) J'ai l'impression qu'on a désormais plus de colère entre socialistes que contre la droite. Ca m'inquiète, je trouve que ça dégénère", a déclaré M. Hamon sur France 2

"Je ne suis pas très confiant dans ce que sera l'avenir du parti si cet esprit de revanche (...) continue à irriguer ce congrès", a ajouté l'eurodéputé évoquant l'affrontement entre Ségolène Royal et "les éléphants" du PS. "

Emmanuelli est il encore un éléphant ?

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Le chef de file des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, a déclaré mardi que le groupe PS à l'Assemblée nationale "travaillera avec le premier secrétaire" qui sera élu jeudi ou vendredi par les militants, "quel que soit son nom"....

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Le député de Paris Jean-Marie Le Guen, qui n'avait pris position pour personne dans les débats du Congrès de Reims, a appelé mardi "à voter pour Martine Aubry" car il serait "dangereux de précipiter le PS sur la voie de la présidentialisation".

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Ségolène Royal a dénoncé mardi la constitution d'un "front" pour l'empêcher d'accéder à la direction du Parti socialiste reconnaissant qu'"effectivement ça se complique arithmétiquement" pour qu'elle puisse l'emporter lors du vote des militants jeudi et vendredi.

"Ce front il existe, bien sûr. On le voit bien", a affirmé Mme Royal sur France Inter alors qu'on l'interrogeait sur le ralliement lundi de Bertrand Delanoë à Martine Aubry.

"Je ne sais pas quelles sont les manoeuvres d'appareil qui sont derrière cette évolution", a-t-elle ajouté notant que "ce n'est pas la première fois que le vote des militants n'est pas respecté".

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Congrès d'Epinay

Motion O (Alain Savary et Guy Mollet) : 34.00%
Motion R (Pierre Mauroy et Gaston Defferre) : 30.00%
Motion L (François Mitterrand) : 15.00%
Motion M (Jean Poperen) : 12.00%
Motion P (Jean-Pierre Chevènement) : 8.50%
Motion K (Objectif 72 - "chrétiens de gauche") : 0.50%
Les motions de Mauroy, Defferre, Mitterrand et Chevènement (49.10%) ont formé une majorité face à celles de Savary, Poperen et Mollet (46.60%).

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16 novembre 2008

A vous les militants !

Déplacez vous massivement jeudi pour désigner le 1er secrétaire du PS et qu' ensuite une équipe se mette en place pour que le PS soit vraiment un contrepouvoir face au gouvernement Sarkozy/Fillon/Kouchner/Besson ...

Je mets ce discours en ligne .....

Mais ensuite je serai derrière celui ou celle qui aura été désigné(e) démocratiquement par les militants socialistes.

13 novembre 2008

Lu dans le POINT à propos du cumulard ....

Estrosi, champion de France des cumulards

Avoir un opposant irréductible peut être une chance : c' est grâce au recours déposé contre son élection par un de ses administrés que le maire de Nice, Christian Estrosi, peut continuer à cumuler son mandat municipal avec celui de député et la présidence du conseil général des Alpes-Maritimes.

Débouté par le tribunal administratif sans être venu à l' audience, ce citoyen entêté s' est pourvu devant le Conseil d' Etat le 21 octobre sans davantage se montrer-et a laissé sans réponse les appels du Point à son domicile.

Ce mélange d' obstination et de discrétion intrigue d' autant plus qu' il autorise l' édile à prolonger à son bénéfice une situation d' exception qui fait de lui le champion de France des cumulards : car il préside aussi la communauté urbaine, l' office HLM, le centre hospitalier régional, le Crédit municipal et le centre communal d' action sociale-sans oublier qu' il reste secrétaire général adjoint de l' UMP !

Au passage, tant que le recours n' est pas tranché, il conserve l' appartement de fonction du président du conseil général, dans le Palais des rois sardes, au coeur du vieux Nice.

Et, pour s' éviter un déménagement ultérieur, Estrosi a décidé de « municipaliser » le prestigieux bâtiment-après avoir obtenu du gouvernement la mutation du préfet Dominique Vian, qui s' opposait à ce projet.

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Y  a bon NICE....

12 novembre 2008

Des infos la DROITE est toujours là ....et le PS ????

La commission des Finances du Sénat a estimé que les retraites de la fonction publique "sont le principal facteur de dérive des dépenses de l' Etat" et recommandé la mise en oeuvre de la réforme de la gestion des pensions.

"Le coût des pensions augmentera de 2,5 milliards d' euros par an sur la période 2009-2011 et, avec la charge de la dette, absorbera 70 % des marges de manoeuvre budgétaires", assure le rapporteur de la mission "régimes sociaux et de retraites" et "pensions" du projet de budget 2009 examinée par la commission sénatoriale.

"Plus de 55 milliards d' euros seront consacrés en 2009 au financement des retraites de la fonction publique et des principaux régimes spéciaux dont l' Etat assure l' équilibre financier", précise la commission.

"50,3 milliards d' euros" iront aux "pensions des 2,3 millions de retraités de la fonction publique civile, militaire et des établissements industriels de l' Etat et "5,18 milliards d' euros répartis entre les régimes de retraite de la SNCF (3 milliards d' euros, 300.000 retraités), des marins (747 millions d' euros, 122.000 retraités), des mineurs (587,5 millions d' euros, 356.000 retraités) et de la RATP (501,1 millions d' euros, 44.000 retraités)", détaille-t-elle.

La commission rappelle que "la réforme de la gestion des pensions" représente "un gisement d'économie de 1.200 emplois sur les quelque 3.000 emplois répartis entre le service des pensions, les centres régionaux et les ministères employeurs".

Elle a décidé d'envoyer le 17 novembre le rapporteur au service des pensions de Nantes "pour effectuer un contrôle sur place et sur pièces de la réforme de la gestion des pensions de l'Etat".

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Les réformes mises en place par le gouvernement dans la Fonction publique "vont coûter de l'argent et pas en économiser" dans les prochaines années, même si "elles sont nécessaires", a déclaré lundi à l'AFP George Tron, député UMP de l'Essonne et auteur d'un rapport sur le sujet.
Ces réformes "sont nécessaires, mais dans les trois à cinq ans à venir, elle vont coûter de l'argent et pas en économiser", a estimé M. Tron, auteur d'un rapport présenté vendredi en Commission des Finances à l'Assemblée nationale dans le cadre de l'examen du budget 2009.
Les "surcoûts liés à la réforme elle-même vont être importants", a-t-il ajouté.

Dans son rapport, dont une copie a été transmise à l'AFP, M. Tron cite l'exemple de la fusion Impôts-Trésorerie qui a abouti à la création de la nouvelle Direction générale des Finances publiques (DGFiP) et a entraîné "une diminution des effectifs de plus de 6.000 emplois temps plein entre 2006 et 2009".
Or, "en dépit de cette réduction d'effectifs, les dépenses de personnel (...) continuent à augmenter",
note-t-il. Et selon les projections effectuées pour les années à venir, la baisse des effectifs "ne fera que freiner l'augmentation des dépenses".
"Le même raisonnement pourrait être tenu avec les autres fusions", poursuit-il, comme "à l'Intérieur pour la police et la gendarmerie ou dans tous les autres ministères qui ont été réorganisés par la RGPP (révision générale des politiques publiques)", vaste chantier lancé par le gouvernement qui vise à limiter les dépenses de l'Etat en réduisant le nombre de fonctionnaires.
M. Tron cite aussi le projet de loi sur la mobilité des fonctionnaires visant à faciliter le transfert d'agents d'une administration à l'autre, voire d'une Fonction publique à l'autre (Etat, territoriale ou hospitalière), dans le cadre de la RGPP.

Ce projet s'accompagne de primes compensatoires (pécule de départ, prime de restructuration de service, aide à la mobilité du conjoint, etc) "aboutissant à des dépenses de plusieurs centaines de millions d'euros", selon M. Tron.

"Un conjoint par exemple se verra octroyer des incitations suffisamment importantes mais extrêmement coûteuses", juge-t-il.
Enfin, certaines réformes ont "un coût immobilier important": "quand on concentre des bâtiments immobiliers, comme au ministère de la Justice, c'est une opération immobilière qui coûte de l'argent", a-t-il expliqué.

Le budget 2009 prévoit la suppression de 30.600 postes de fonctionnaires, ce qui permettra à l'Etat de réaliser 776 millions d'euros d'économies, dont la moitié, soit 338 millions d'euros, seront redistribués aux agents.

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PARIS, 12 nov 2008 (AFP) - Gérard Collomb, premier signataire de la motion soutenue par Ségolène Royal, a estimé que cette dernière devait briguer le premier secrétariat du PS si d'autres présidentiables se lancent, tout en marquant sa préférence pour une "candidature de synthèse". "Nous avions dit préalablement que le premier secrétaire ne devait pas être un présidentiable", a rappelé sur LCI le maire de Lyon.

Mais, a-t-il poursuivi, si "d' autres présidentiables commencent à émerger et à présenter leur candidature, à ce moment-là, évidemment Ségolène Royal est déliée de l' engagement qu' elle avait pris et doit présenter sa candidature dans les prochains jours", a-t-il ajouté.

Ségolène Royal a "évidemment la légitimité" pour se présenter, a dit M. Collomb, jugeant qu' avec 29% du vote des militants, sa motion est arrivée "assez loin devant les autres". "Si elle doit y aller parce que les autres motions ont refusé un rassemblement autour de la motion qui est arrivée en tête, nous la soutiendrons.

Mais aujourd'hui, notre préférence, c' est encore une candidature de synthèse qui permette de rassembler l' ensemble du parti", a ajouté le maire de Lyon.

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Le député PS de l' Indre Michel Sapin a estimé mercredi qu' une candidature de Ségolène Royal au poste de premier secrétaire serait "une candidature d' affrontement" et souhaité un autre candidat du même camp qui favoriserait "une coopération" au sein du parti.

"Aussi légitime soit-elle, une candidature de Ségolène Royal serait une candidature d' affrontement, dont on ne sait pas sur quoi elle déboucherait", a déclaré M. Sapin, proche du premier secrétaire François Hollande, interrogé par l' AFP.

Le secrétaire national du PS a aussi fait remarquer que le fait que la présidente du Poitou-Charentes devienne la numéro un du parti "ne changerait rien au parlement" du PS, le conseil national, où aucune des quatre grandes motions ne sera majoritaire.

M. Sapin a préconisé "une autre solution" autour de la candidature de "quelqu'un qui serait issu de la motion de Ségolène Royal mais qui serait dans la coopération avec les deux autres motions" issues de la majorité sortante: celle de Bertrand Delanoë et celle de Martine Aubry.

Ce point de vue est partagé par d' autres proches de M. Hollande, comme Jean-Yves Le Drian et Alain Rousset, respectivement présidents des régions Bretagne et Aquitaine, a-t-il précisé.

L' ancien ministre s' est dit convaincu que "si c' est Ségolène Royal" qui est candidate au nom de sa motion, "il n' y aura pas de rassemblement au congrès de Reims" (14-16 novembre) et Reims sera "le premier meeting de sa campagne présidentielle" en vue de l' élection de 2012.

Michel Sapin a qualifié de "cancans extérieurs" à la motion Delanoë, venant de partisans de Mme Royal, les informations de presse sur des divisions entre les soutiens du maire de Paris. Il a précisé qu' il entendait travailler à "maintenir l' unité" des signataires de la motion Delanoë.

Voilà deux articles sur les socialistes ... et les deux premiers qui démontrent que la DROITE continue son travail de sape.

Et le summum, le député Vanneste et la JUSTICE

PARIS, 12 nov 2008 (AFP) - La Cour de cassation a blanchi mercredi le député UMP du Nord Christian Vanneste et annulé sa condamnation pour injure envers la communauté homosexuelle, déclenchant l'indignation des associations.

"A l' heure où des personnalités de tout bord s' engagent en faveur du +manifeste pour l' égalité réelle+, la décision de la Cour de cassation semble relever d' un autre âge", a ainsi réagi Me Caroline Mécary, défenseur patentée de la communauté homosexuelle.

L' affaire est née de l' opposition de M. Vanneste à la loi du 30 décembre 2004, réprimant les injures et discriminations homophobes au même titre que les injures et discriminations racistes ou sexistes.

M. Vanneste avait justifié sa position dans deux interviews, disant notamment dans la Voix du Nord que l' homosexualité "était inférieure à l' hétérosexualité. Si on la poussait à l' universel, ce serait dangereux pour l' humanité".

SOS-Homophobie, Act-Up Paris et le Syndicat national des entreprises gays (Sneg) avaient alors porté plainte.

En janvier 2006, le tribunal correctionnel de Lille leur avait donné raison et avait condamné l' ancien professeur de philo à 3.000 euros d'amende, ainsi qu'à 2.000 euros de dommages et intérêts à chacune des parties civiles.

Le 25 janvier 2007, la cour d' appel de Douai (Nord) avait confirmé cette décision.

Estimant qu'"un parlementaire est investi d' une parcelle de la souveraineté nationale" et que "sa liberté d' expression est une condition de la démocratie et de l' Etat de droit", M. Vanneste avait formé un pourvoi en cassation.

Allant contre l' avis de l' avocat général, qui le 14 octobre avait conclu au rejet de ce pourvoi, la chambre criminelle a "cassé" mercredi la décision de la cour d' appel.

"Si les propos litigieux, qui avaient été tenus dans la suite des débats et du vote de la loi du 30 décembre 2004, ont pu heurter la sensibilité de certaines personnes homosexuelles, leur contenu ne dépasse pas les limites de la liberté d' expression", a considéré la cour suprême.

"C'est une décision de grande ampleur dans la mesure où la plus haute juridiction sanctionne l' ensemble de la procédure et des poursuites au regard de la protection de la liberté d' expression", a réagi l' avocat de M. Vanneste, Me Eric Morain, saluant "l' aboutissement d' un long combat judiciaire".

Depuis trois ans, de nombreuses personnalités ont évoqué la condamnation judiciaire de Christian Vanneste à Lille, puis à Douai. Rappelant que ces décisions n'étaient pas définitives, tant que la Cour de cassation ne s' était pas prononcée, le député a engagé plusieurs actions en diffamation contre ses détracteurs.

Débouté le 16 octobre face au maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, qui l' avait traité de "délinquant", il pourrait connaître un revirement de fortune en appel.

De leur côté, les associations trépignent d' indignation, déplorant une décision "pas conforme à l'esprit de la loi du 30 décembre 2004".

"Le respect du principe fondamental de la liberté d' expression (...) ne saurait en aucune manière justifier une atteinte intolérable à la dignité de la personne des homosexuel(le)s", a réagi Me Mécary, avocate des trois associations parties civiles, regrettant qu' une fois de plus, ils "apparaissent comme une catégorie de sous-hommes que l' on pourrait injurier à loisir".

07 novembre 2008

C'est dans l' air le 07 novembre 2008 ... Changer d'ère !

C dans l'air…Changer d' ère !



C dans l'air le 7 novembre 08




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Des rires à NICE .....


Ils ne se serrent pas la ceinture !

Mercredi 5 novembre, Le Monde signalait "l'explosion" des frais de personnel dans les différents ministères. Matignon a publié un communiqué contestant nos informations.


Voici l'évolution des effectifs des ministères entre le 1er septembre 2007 et le 1er juillet 2008 et des montants d'indemnités pour sujétions particulières (ISP, en euros). Ces chiffres ont été établis par Le Monde à partir des annexes aux projets de loi de finances pour 2008 et pour 2009.

Premier ministre : François Fillon
cabinet : 64 (+1)
personnels : 480 (+36)
ISP : 7 100 000 (+2 220 000)

Ecologie et Développement : Jean-Louis Borloo
cabinet : 27 (-6)
personnels : 272 (+45)
ISP : 1 326 200 (+137 000)

Transports : Dominique Bussereau
cabinet : 6 (=)
personnels : 16 (-9)
ISP : 219 720 (=)

Ecologie : Nathalie Kosciusko-Morizet
cabinet: 7 (=)
personnels: 15 (-22)
ISP: 195 650 (=)

Développement région capitale : Christian Blanc (création)
cabinet : 6 (+6)
personnels : 17 (+17)
ISP : 72 200 (+72 200)

Aménagement territoire : Hubert Falco (création)
cabinet : 7 (+7)
personnels : 21 (+21)
ISP : 190 000 (+190 000)

Intérieur : Michèle-Alliot-Marie
cabinet : 22 (+2)
personnels : 243 (+1)
ISP : 1 418 000 (+96 000)

Collectivités territoriales : Alain Marleix (création)
cabinet : 9 (+9)
personnels : 25 (+25)
ISP : 185 000 (+185 000)

Outre-mer : Yves Jego
cabinet : 11 (+1)
personnels : 77 (+9)
ISP : 420 000 (+70 000)

Affaires étrangères : Bernard Kouchner
cabinet : 22 (=)
personnels : 209 (+11)
ISP : 1 306 400 (+146 400)

Affaires européennes : Jean-Pierre Jouyet
cabinet : 14 (+2)
personnels : 39 (-1)
ISP : 307 320 (=)

Droits de l'homme : Rama Yade
cabinet : 9 (+2)
personnels : 27 (+6)
ISP : 255 840 (+14 400)

Coopération francophonie : Alain Joyandet
cabinet : 11 (+1)
personnels : 51 (+4)
ISP : 324 000 (-76 000)

Economie, industrie et emploi : Christine Lagarde
cabinet : 27 (-6)
personnels : 109 (-13)
ISP : 1 335 000 (-157 000)

Emploi : Laurent Wauquiez
cabinet : 11 (-1)
personnels : 33 (-1)
ISP : 375 600 (-84 400)

Industrie, consommation : Luc Chatel (+porte-parole du gouvernement)
cabinet : 18 (+14)
personnels : 64 (+36)
ISP : 496 800 (+226 480)

Fonction publique : André Santini
cabinet : 10 (+4)
personnels : 40 (+7)
ISP : 360 000 (+54 000)

Commerce, artisanat et PME : Hervé Novelli
cabinet : 10 (+5)
personnels : 33 (+2)
ISP :: 420 000 (+70 000)

Commerce extérieur : Anne-Marie Idrac (création)
cabinet : 6 (+6)
personnels : 24 (+24)
ISP : 290 000 (+290 000)

Budget : Eric Woerth
cabinet : 20 (-1)
personnels : 112 (+11)
ISP : 1 020 000 (=)

Immigration et intégration : Brice Hortefeux
cabinet : 15 (-5)
personnels : 97 (+25)
ISP : 685 000 (+45 000)

Justice : Rachida Dati
cabinet : 19 (+1)
personnels : 171 (+4)
ISP : 972 700 (+25 080)

Agriculture, pêche : Michel Barnier
cabinet : 27 (+5)
personnels : 99 (+9)
ISP : 519 600 (=)

Travail, relations sociales et solidarité : Xavier Bertrand
cabinet : 22 (+2)
personnels : 105 (-5)
ISP : 950 000 (+120 000)

Solidarité : Valérie Létard
cabinet : 8 (+7)
personnels : 50 (+12)
ISP : 427 000 (=)

Famille : Nadine Morano (création)
cabinet : 6 (+6)
personnels : 29 (+29)
ISP : 274 000 (+274 000)

Education nationale : Xavier Darcos
cabinet : 22 (+1)
personnels : 59 (-1)
ISP : 770 000 (+110 000)

Enseignement supérieur, recherche : Valérie Pécresse
cabinet : 22 (+2)
personnels : 59 (+1)
ISP : 710 000 (=)

Défense : Hervé Morin
cabinet : 22 (+2)
personnels : 126 (+6)
ISP : 1 142 888 (+31 200)

Anciens combattants : Jean-Marie Bockel
cabinet : 10 (+3)
personnels : 55 (+11)
ISP : 370 000 (+168 100)

Santé : Roselyne Bachelot
cabinet : 36 (+11)
personnels : 107 (+6)
ISP : 1 412 585 (+46 000)

Jeunesse et sports : Bernard Laporte (création)
cabinet : 10 (+10)
personnels : 46 (+46)
ISP : 0

Logement et ville : Christine Boutin
cabinet : 20 (+1)
personnels : 75 (+5)
ISP : 755 000 (+115 000)

Ville : Fadela Amara
cabinet : 8 (+3)
personnels : 38 (+12)
ISP : 203 700 (=)

Culture et communication : Christine Albanel
cabinet : 20 (=)
personnels : 120 (+9)
ISP : 783 000 (=)

Relations avec le Parlement : Roger Karoutchi
cabinet : 12 (+1)
personnels : 43 (-2)
ISP : 520 000 (+40 000)

Prospective et développement économie numérique : Eric Besson
cabinet : 13 (+5)
personnels : 37 (+11)
ISP : 684 000 (+378 180)

Solidarités actives : Martin Hirsch
cabinet : 10 (+1)
personnels : 35 (+11)
ISP : 370 740 (+96 380)


Patrick Roger

Succès incroyable de M. DELANOE 29 %


Incroyable, formidable M. Delanoë avec 29 % va pouvoir rassembler autour de lui les autres motions.

Le rassemblement se fera sans aucun problème, sa motion ayant distancé les autres motions d' au moins 4 %.

Saluons la réussite du maire de Paris qui a rassemblé sur son nom autant de voix alors qu' il y avait 6 motions en lice.

HELAS ....

C' est Mme ROYAL ou plutôt "sa" motion qui a obtenu ce score ....

Et alors, on revoit les vieux démons ressurgir ...

HARO sur Ségo !

Quelle mesquinerie !

Quelle imbécilité !

Qu' ils dégagent du PS, ceux qui ne veulent pas que les militants aient leur mot à dire !

Pierre Moscovici :"Aucune motion n'est dans une situation confortable". Ségolène Royal "avait fait 60 % [lors de la primaire socialiste pour la présidentielle] il y a deux ans, elle est à 29 % aujourd'hui, personne ne peut s'approprier je crois un triomphe"

F Hollande : ...le score de Mme Royal "n'est pas une victoire qui lui permet aujourd'hui d'être majoritaire dans le parti"."Le problème, ce n'est pas cet ordre d'arrivée, c'est comment on donne au parti (...) une majorité stable capable de le conduire"...

Qu' il parte vite, un départ à la BUSH !

B. Hamon : sa motion est à 19 %, bien au-delà des pronostics. "C'est une très bonne nouvelle. C'est la marque d'une volonté de changement, la volonté des militants socialistes de réorienter le message et la parole des socialistes vers une gauche plus décomplexée, plus résolue". (...) "La grande victoire" réside dans "le fait que le débat du congrès s'est organisé autour de nos analyses et de nos solutions". "Cela nous donne une grande crédibilité et une grande légitimité à diriger ce parti" ...

Propos corrects et cohérents.

J-L Mélenchon et Marc Dolez, député du Nord, de l'aile gauche du parti, ont annoncé qu'ils quittaient le PS pour créer un nouveau mouvement "sans concession face à la droite", après la victoire de la motion de Ségolène Royal.

Respect de la démocratie interne ?

Les militants sont de la m ....

Henri Emmanuelli a voulu relativiser la performance de la motion de Ségolène Royal : "On peut faire deux lectures : on peut dire : elle est en tête, ou bien on peut dire : elle a perdu la moitié des voix depuis la désignation à la présidentielle", a déclaré le député des Landes sur France Info faisant référence aux plus de 60 % obtenu par Mme Royal lors de la primaire socialiste il y a deux ans. "Je n'ai jamais vu un candidat à la présidence de la République faire moins de 30 % au congrès suivant"...

Arrêtons nous un instant sur ce grand homme politique donneur de leçons :

Mars 1990 Congrès de Rennes : membre du secrétariat national du PS, chargé du Budget, de l' Administration et de la Trésorerie. Il contribue à faire échec à la première tentative de prise de contrôle du PS par Laurent Fabius, en soutenant la motion de Pierre Mauroy et de Lionel Jospin dans cette lutte fratricide entre Jospiniens et Fabiusiens.

19 juin 1994 : Conseil national de la Villette : grâce à l'appui des Fabiusiens, il est élu premier secrétaire du PS, à titre provisoire, après avoir battu son seul concurrent, le Jospinien Dominique Strauss-Kahn (140 voix contre 64).

20 novembre 1994 : Au Congrès de Liévin, il est réélu premier secrétaire du PS avec 92,15% des voix des militants (soutenu par Laurent Fabius, Lionel Jospin, Michel Rocard, Pierre Mauroy et Jean Poperen). Jospin prend sa succession en octobre 1995.

En vue de l' élection présidentielle de 1995, il se porte candidat à la candidature au sein du PS, mais Lionel Jospin l'emporte lors du vote des militants (65,83% pour Lionel Jospin et 34,17% pour Henri Emmanuelli soutenu, puis lâché au dernier moment par Laurent Fabius).

2002 : Il fonde à la gauche du PS avec Jean-Luc Mélenchon le courant Nouveau Monde.

2005 : Partisan du non au référendum sur le traité constitutionnel européen, il est, dès le début du mois de mars 2005, le premier dirigeant socialiste à entrer en campagne pour le non.

Que des réussites, que de retournements d' alliances, un sacré politicard !

Tout sauf Ségolène une fois de plus ?

La motion E se résume à une seule personne ! ! !

Triste

05 novembre 2008

Une vidéo pour la motion E

Je surfe sur Internet et je viens de trouver cette vidéo pour la motion E, je partage cette analyse.

Dès le 6, il faudra faire front, ensemble face aux médias, à la droite...
Que les socialistes ne donnent pas encore des occasions d' être raillés, qu' ils restent dignes, la situation en France et dans le monde réclame de la tenue.
Arrivera ensuite le Congrès de REIMS, que celui ou celle qui sera choisi, soit soutenu par l' ensemble des grosses pointures, que les perdants acceptent leur défaite.
La seule chose qui vaille est de battre la DROITE et surtout d' oeuvrer pour les français, pour la FRANCE, pour l' Europe.
Sarkozy et ses alliés sont là,forts, méprisants, Sarko ne recule devant aucune forfanterie, aucune honte quand il tient des propos démagogues, tous les coups sont permis..
En 2009 il lui restera 3 ans à être Président, ne lui donnons pas 8 ans ....

Espoir et craintes...

Il est élu !

Un métis Président des USA après BUSH ...

Quel espoir il suscite, un sacré challenge  doit être réalisé et réussi.

Barack Obama sera vraiment Président des USA le 20 janvier 2009.

Ce pays est dans un état lamentable après la Présidence de BUSH...

Les promesses ne pourront être tenues immédiatement, je me souviens de 1981...

Les espoirs, les espérances nourris par l' élection de F. MITTERRAND , seul Président socialiste de la Vème République...

Et dès 1982 1983, il a fallu faire machine arrière face à la puissance des contraintes du système économique, face aux règles de l' Europe, à la puissance du Patronat.

La France n' est pas les USA, mais l' espoir né avec cette candidature et l' élection de M. OBAMA sera plus ou moins vite déçu si des signes forts ne sont pas donnés au peuple américain.

N' oublions pas non plus, la puissance des multinationales, le racisme aux USA.

Que Dieu veille sur OBAMA... Dieu ou de bons gardes du corps...

OUI je suis heureux ce 5 novembre 2008, mais pas rassuré...

J' ai un rêve que BARACK OBAMA réussisse ce pourquoi il a été élu.

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05 novembre 2008 - 09:00

Communiqué de Ségolène Royal :

" L’élection de Barack Obama est un extraordinaire message d’espoir. C’est un changement d’époque car le monde vient de franchir un nouveau cap.

Je forme le vœu que l’Amérique métissée fasse du même coup progresser partout la fraternité mondiale.

Trois chantiers doivent désormais avancer en partenariat avec l’Europe. Premièrement, résoudre la crise sociale et financière en changeant les règles du jeu, deuxièmement, agir pour la paix, troisièmement, lutter contre le réchauffement planétaire."

03 novembre 2008

Ségolène écrit aux militants

Lettre aux militants

Chers toutes et tous,

On voudrait nous faire croire que le vote que nous allons faire jeudi est anodin, comme si les élections américaines devaient absorber tous les regards.

Mais non ! Ce vote est très important, historique même, et vous avez une responsabilité essentielle. N’oublions jamais que dans de nombreux pays des hommes et des femmes risquent leur vie pour créer des partis libres. Nous qui avons la chance de pouvoir agir, faisons-le, et je vous appelle à participer très nombreux à ce vote.

Car même si les Français ne comprennent pas toujours nos procédures, ce vote du Congrès va dire ce que l’avenir de la gauche sera.

Oui ou non, voulons-nous écrire une nouvelle page de notre histoire, vibrante et populaire ?

Oui ou non, notre parti va-t-il enfin bouger ?

Oui ou non, la nouvelle génération que nous poussons en avant va-t-elle pouvoir prendre ses responsabilités ?

Oui ou non, le peuple que j’ai vu tellement présent et attentif au cours de ces derniers mois, va-t-il venir vers nous parce que nous saurons lui redonner de l'espoir ?

L'histoire nous enseigne que les civilisations sont mortelles. Pourquoi en serait-il autrement pour un parti ? Comme l'ont dit les femmes salariées de la Camif, les ouvriers de Ford et bien d’autres : « Le PS peut disparaître s'il s'éloigne du peuple. »

Même si ces mots nous secouent, il faut les entendre. Alors secouons-nous. Ne retournons pas à la case départ. Choisissons l’avenir. Donnons-nous un temps d’avance.

Nous n’avons pas le droit d’être faibles ou de disparaître au moment où la France a besoin de nous. N’oublions jamais la confiance que dix-sept millions de Français ont placée en nous, et pensons aussi à toutes celles et ceux cruellement déçus par une droite dont l’insolence le dispute à l’incompétence.

Aujourd’hui l’Amérique métissée assume son histoire. Et nous? Pourquoi renoncer à tendre la main à la France métissée qui a tant cru en nous et ne demande qu’à revenir vers nous ? N’y renonçons pas. Nous le ferons.

Imaginons que les Français, grâce à nous, se ré-intéressent à la politique.

Imaginons qu’on leur donne, nous socialistes, les clefs pour comprendre le monde et donc peser sur les choix de société.

Imaginons que nous apportions au mouvement social notre énergie pour inverser les rapports de force entre le capital et le travail.

Imaginons un parti dans lequel le coût de l’adhésion, désormais très modique, permettrait à la jeunesse, aux employés, aux ouvriers, aux petits retraités, de venir nous rejoindre.

Il faut oser un parti tellement uni et où les militants sont tellement respectés que lorsqu’ils désignent un ou une candidate, tous les autres font campagne pour la victoire. C’est possible, comme viennent de le montrer les forces qui se sont rangées autour de Barack Obama.

Il faut oser tout transformer pour mieux atteindre notre objectif. Quel est cet objectif ? Humaniser le monde. Agir pour que les valeurs humaines s’imposent toujours sur le cynisme financier. Un bout de changement ne suffira pas. Les tumultes actuels le prouvent.


Deux millions d’Italiens se sont levés contre Silvio Berlusconi et sa politique de destruction de l’éducation publique et laïque.

Je vous assure que nous sommes capables d’en faire autant. A condition de le vouloir.

Jeudi 6 novembre, vous pouvez le faire : votez pour une transformation radicale, sereine et utile.

Cette transformation que la droite redoute. Mais une transformation que les Français, notamment ceux qui souffrent, attendent de nous, parfois désespérément.

Oui, nous le voulons ! Oui, nous le pouvons ! En avant !

Fidèlement,

Amitiés socialistes,


Ségolène

02 novembre 2008

Jean-Jacques Goldmann

Une chanson aujourd' hui ...

Le rêve d' une vie meilleure, là-bas !

Rêves, espoir d' une vie meilleure...

Que d' illusions, que d' espoirs déçus...

Espérance et luttes c' est ce que nous devons faire tous les jours.

France,1er novembre 2008 ... les français POURRONT travailler jusqu' à 70 ans s' ils le VEULENT.

Crise des subprimes, crises des financiers véreux et de l' ultralibéralisme : États-Unis, les saisies immobilières ont augmenté de 21 % en un an. Certains groupes républicains cherchent à empêcher les propriétaires expulsés de voter.

01 novembre 2008

VINCENT PEILLON à LYON

Vincent Peillon était à Nice, j' ai entendu les presque mêmes propos qu' à LYON...

Très bon orateur, il a fait vibrer las salle.

Des propos clairs, offensifs, des analyses de le crise financière, économique très très pertinentes. Un bon orateur, qui n' a pas passé son temps à critiquer les hommes de son camp.

Un bon moment à NICE.

Plus que jamais, je pense avoir raison de soutenir la motion E.

Ensuite, quel que soit le résultat du CONGRES DE REIMS, LE PS devra repartir en ordre de marche, pour redevenir un parti d' opposition et de propositions, face à SARKOZY, le bulldozer, qui détruit tant de maillages de la REPUBLIQUE, de la DEMOCRATIE,de la LAICITE. . .