30 juillet 2007

Michel, ciao l'ami !

Des années, des années que je t'admire.

Du rire aux larmes.

Tu as déteint sur moi, mon humour, mes fous rires font dire aux amis que je te ressemble.

Parti ce 29 juillet, tu l'as fait le jour anniversaire de naissance de mon père.

Aujourd'hui tu nous as quitté, je suis triste.

Mais je sais qu'en catholique, tu es maintenant au Paradis avec ta fille et tous ceux que tu aimais.

Merci M. Serrault

26 juillet 2007

Coup de gueule sur Nice ! rien ne change !










Nice est une ville sale et incivique.


Je l'ai déjà dit en 2006 mais nous sommes excédés de voir une situation se dégrader à ce point.
"NOUS": ce sont des habitants de Nice respectueux des autres, qui ne comprennent pas l'inactivité de la majorité municipale face à cet incivisme.



Un belle Place Masséna (!) oui ... et le reste ?

Comment peut on laisser sales les abords du Théatre, du Musée, d'Acropolis, les abords de la Place Ile de Beauté : odeurs, grafittis, canettes, détritus, déjection canine...

Beaucoup d' habitants de Nice sont inciviques, jettent leurs déchets dans la rue, sur les rails du futur tramway, les tags recouvrent une partie des murs du Vieux Nice ...

L 'Avenue de la République est à nouveau ouverte aux automobiles (!) , et est devenue un vaste parking et il faut être prudent, vélos, motocyclettes, automobiles circulent dans tous les sens !

Les sens interdits ?

Smolett régulièrement des voitures, des scooters la prennent à contre sens, rue Delille pareil, rue Defly des voitures ne peuvent l emprunter du sens Gioffredo vers le Mamac, elles le font !

Une autre aberration, l'arrêt de bus face à la tête au Carré, quand deux ou 3 bus s'arrêtent, ils bloquent la circulation et empêchent les piétons d'emprunter les passages protégés, idem pour ceux qui tournent au Pont Barla !

Dans la nuit du 7 au 8 juilet deux containers de la ville ont pris feu, et ce n'est pas la première fois dans le quartier de NICE TNL.

Pourquoi la municipalité n'est pas plus sévère avec ces délinquants, le maire n'est pourtant pas de gauche, réputée à tort pour son laxisme, et M. Peyrat n'est pas connu comme ça !

Bien sûr il n'est pas au courant de tout, même des agissements de ses conseillers, de son entourage, des affaires !

Pourtant la ville de Nice est une ville touristique !

A ce propos pourquoi en août 2007, l' avenue Jean Médecin est encore un véritable calvaire pour les piétons ? pour dégouter les visiteurs, les touristes ?

Et que dire des feux rouges grillés systématiquement par une, deux ou trois voitures... idem pour les bus ! On se sent obligé de dire merci lorsqu'un automobiliste vous laisse passer et que c'est à nous piétons de traverser...

Et les cyclomoteurs pétaradant... plus ça fait de bruit, plus on en voit !

Les travaux du tramway, l'incivisme, la saleté des rues ...

Ah oui il fait bon vivre à NICE . . .

16 juillet 2007

Incarcérer ne sert plus à rien,lu dans le Nouvel Obs...

Le point de vue de Sébastian Roché

Incarcérer plus ne sert à rien
L'opposition est prompte, en matière de sécurité, à accuser la majorité de populisme. a réalité du mal est bien pire que cela: la culture de l'ignorance prévaut au sein de l'Etat central français, sous la gauche comme sous la droite.
Dans notre pays, on étudie avec plus d'attention l'effet du shampoing antipelliculaire sur le cuir chevelu que celui du recours à la sanction par la privation de liberté sur la sécurité de notre nation.
En dépit de trente années de polarisation des débats publics sur la délinquance des mineurs, aucune étude scientifique n'a jamais été commandée afin de valider des méthodes efficaces pour prévenir la récidive.
Lorsque de telles approches furent proposées, elles se virent écartées par le pouvoir.Certes, la droite a mieux compris que la gauche que la violence physique est un vrai problème et qu'on ne peut pas attendre d'avoir corrigé les effets pervers de la mondialisation pour s'en occuper. Elle a mieux compris qu'il existe des noyaux durs de délinquance.
Elle a su faire fructifier électoralement cette approche. Mais pour en faire quoi?Les dispositions prévues par le projet de loi portant sur la récidive des mineurs visent à une chose: incarcérer plus.
Il y a un fondement supposé à ce choix: la croyance qu'une plus grande sévérité de la loi et de son application dissuade d'agir, et aussi de recommencer si on a été pris la main dans le sac. Est-ce vérifié dans les faits?
Depuis 1978, de nombreux Etats américains ont modifié les lois pour juger les mineurs comme des majeurs soit en abaissant l'âge de la majorité pénale, soit en les jugeant dans des juridictions pour majeurs, soit en fixant des peines planchers (c'est-à-dire des condamnations minimales obligatoires).
Des études rigoureuses ont été conduites et publiées dans les revues scientifiques les plus prestigieuses. La première porte sur les effets des transferts à la suite du vote d'une loi emblématique en 1978 à New York (New York Juvenile Offender Law) qui abaisse l'âge de jugement dans une juridiction pour adultes à 14 ans lors de violences graves. En comparant les niveaux de délinquance violente quatre ans avant et quatre ans après le vote de la loi, et en comparant la ville de New York à celle de Philadelphie (qui n'a pas voté de nouvelle loi), on découvre que la menace de sanction ne sert à rien et que l'invocation de la dissuasion est inopérante. Les études ultérieures le confirment.


D'autres travaux portent sur le suivi des adolescents violents qui ont été transférés dans une cour pour adultes.
Toujours à New York, les jeunes auteurs de délits violents jugés comme des majeurs sont plus souvent récidivistes et ont commis un nouveau délit plus rapidement après la fin de leur peine que ceux qui sont restés dans les juridictions pour mineurs.
C'est la même chose en Floride, l'Etat champion de ce tour de passe-passe. En fait, ce dispositif accroît la récidive! Dans les 22 Etats américains où les mineurs sont jugés comme des majeurs, les chiffres sont clairs et confirment ces effets indésirables. Supprimer ce que nous appelons l'«excuse de minorité» n'est donc pas une mesure efficace contre la récidive.
Enfin, des peines planchers ont été introduites aux Etats-Unis en 1986 et en 1988 pour lutter contre le trafic de drogue. Malgré l'explosion des incarcérations (1 détenu sur 4 l'est pour ce motif), cela ne marche pas. Le trafic de drogue est toujours aussi florissant.

Pourquoi incarcérer plus ne fait-il pas baisser la récidive? Les délinquants impliqués dans le trafic de drogue n'ont pas peur des risques: dotés d'un profil à forte impulsivité, ils les recherchent!
Pour les mineurs, le sentiment d'avoir été traités injustement renforce le discrédit vis-à-vis de la police et de la justice, et par conséquent le non-respect des lois. Les peines planchers qui augmentent le nombre de détenus n'ont pas d'efficacité sur la réinsertion. Or c'est le travail fait avec l'adolescent qui peut lui permettre de s'amender, pas le cadre pénitentiaire en lui-même.


Au fond, quelle est la mission de Mme Dati?
Etre fidèle à un engagement du président de la République, être efficace. Ce qu'elle propose va dans le sens inverse et n'a jamais fait ses preuves.
Pourquoi donc aller chercher les «recettes» chez le plus mauvais élèves des pays occidentaux, les Etats-Unis, celui dont à population égale le taux de meurtres est le plus élevé (3 fois plus), le trafic de drogue le plus important (6 fois plus), le tout avec une population carcérale 7 fois plus nombreuse?
C'est d'autant plus aberrant que, confrontés au coût de la prison et voyant l'inefficacité de ce choix, de plus en plus d'Etats américains se détournent du recours croissant à l'incarcération. Répondre à la récidive est un réel défi.
Mais on ne le fera pas en recourant à la gesticulation.
Faute de savoir comment agir efficacement et croyant faire plaisir à l'opinion, ce gouvernement va ajouter un désordre supplémentaire à celui qu'il prétend combattre.Directeur de recherche au CNRS, Sébastian Roché est également membre de la commission d'Analyse et de Suivi de la Récidive. Il est l'auteur de «la Délinquance des jeunes» (Seuil).

Sébastien RochéLe Nouvel Observateur

06 juillet 2007

Immigration un texte inacceptable !

Immigration : un projet inacceptable

Le conseil des ministres a adopté, mercredi 4 juillet, le projet de loi sur la maîtrise de l’immigration, l’intégration et le droit d’asile.

Ce texte est injuste car, en durcissant les conditions du regroupement familial, il remet en cause le droit inaliénable des travailleurs étrangers présents en France à mener une vie familiale normale. Il est aussi en total décalage avec les réalités des pays d’émigration en proposant une « formation de deux mois dans leur pays» aux demandeurs de regroupement familial.

De plus, en prévoyant des sanctions telles que « la mise sous tutelle des allocations familiales », ce texte véhicule des stéréotypes inacceptables sur les immigrés légalement installés et leurs enfants.

Enfin, ce texte est mal préparé et contribue à un empilement incohérent de règles juridiques. Nicolas Sarkozy fait preuve depuis plusieurs années d’une hyperactivité législative qui ne sert qu’à dissimuler son mauvais bilan en matière d’immigration. Il s’agit de la troisième loi sur l’immigration en 4 ans, fait inédit sous la Ve République.

Ce projet est avant tout une manipulation politicienne, fondée sur la stigmatisation des immigrés et de leurs familles. Cette rupture dans la tradition républicaine fait peser une réelle menace sur notre cohésion sociale et un risque grave de dégradation de l’image de la France à l’étranger.

Communiqué de
Faouzi Lamdaoui , Secrétaire national PS à l’Egalité et au Partenariat équitable