24 novembre 2007

TF1 et les preneurs d'otage ...

A partir de l’analyse des journaux de 20 heures des 13 et 14 novembre 2007, veille de la grève et jour de son déclenchement, l’observatoire des médias établit que dès le début du mouvement, la chaîne était contre les grévistes.

Dans un article intitulé "TF1 contre les grévistes dès le début du mouvement", l’observatoire des médias Acrimed dénonce mardi 20 novembre le traitement par la chaîne, dans ses journaux de 20h, du mouvement des salariés de la SNCF et de la RATP contre la réforme des régimes spéciaux de retraite. A partir de l’analyse, sujet par sujet, des éditions des 13 et 14 novembre 2007, veille de la grève et jour de son déclenchement, l’observatoire établit que TF1 a survalorisé la parole gouvernementale et les problèmes rencontrés par les usagers des transports en commun. Ainsi, Acrimed rapporte que la veille du conflit, le 13 novembre, aucun des 10 sujets consacrés au mouvement ne traitait des "motifs de la grève ni des positions des organisations syndicales" alors que "François Fillon bénéficiat d’une interview chaleureuse de …6 minutes et 38 secondes".

6 secondes pour Jacques Voisin, de la CFTC

L’observatoire précise que le lendemain, "l’impartial souci d’ équité de TF1 permettra d’accorder… 6 secondes à Jacques Voisin, de la CFTC". Par ailleurs, le 14 novembre, la base militante sera "immédiatement stigmatisée par le reportage sur les non grévistes menacés", souligne Acrimed.

L’observatoire, qui a fait le même travail pour les journaux de France 2 aux même dates, conclut que "c’est à peine mois pire". "Rien de proprement scandaleux, en apparence, mais le point de vue gouvernemental est également favorisé et surexposé", écrit Acrimed.
Lu sur Bétapolitique...
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Montrer du doigt les nantis de la SNCF ou de la RATP est devenu un sport national, à croire que la majorité des français accepte d'être flouée par Sarkozy et le Medef ?

Mme Parisot patronne du MEDEF
: "Je me demande s'il ne faut pas accepter de mettre sur la table la question de la suppression de la durée légale du travail", a-t-elle déclaré. "Tout le monde voyait bien que le mécanisme des heures supplémentaires n'est pas suffisant"...

Les français ont-ils conscience qu'ils risquent de bosser sans législation du travail, avec la mort annoncée du Code du Travail, la réduction du nombre des Inspecteurs du Travail, l'annonce de fermeture par Rachida Dati de centaines de Conseils des Prudhommes, la suppression de la durée légale du travail ???


Ces français acceptent ils tous, les milliards donnés aux plus riches ? ont-ils conscience que nous retournons un siècle en arrière ?

J'ai lu aussi que le rapporteur général du budget, Gilles Carrez (UMP), avait déclaré qu'il n'était pas question de revenir sur la loi qui supprime à partir de 2008 l'exonération de la redevance télé -116 euros par an- pour quelque 780.000 foyers.

780 000 foyers nantis ?

Quant on pense au 15 milliards accordés au plus riches, aux franchises médicales qui vont peser sur les petits ou moyens salaires, retraites... quand on pense au 178 % d'augmentation de salaire de Sarko et au triplement du budget de l'Elysée !...

Et à Nice sont-ils aveugles ? veulent -ils vraiment un bébé Médecin, devenu un pote à Sarko pour remplacer l'ex frontiste Peyrat ?

Français debout !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

M. Sarkozy applique son programme.
Il faut réformer et accepter .

Anonyme a dit…

le réformisme est l'art de réformer dans la déforme, le Président a l'art de maitriser cet art ;
notre pays a sans nul doute besoin de réformes tant pour ce qui concerne le régime des retraites, régimes spéciaux compris, que pour ce qui est du régime de financement de la sécurité sociale, cependant, pour que la réforme puisse s'opérer éfficacement, c'est à dire vécue comme un atout, un progrès et non pas comme une agréssion arbitraire de la part de l'Etat, la concertation, la discussion, la négociation sont un préalable démocratique formidable, c'est ce qui fait défaut depuis l'éléction de Mr Sarkozy.

le nicois civique a dit…

Les réformes à la sauce Balladur, Juppé, Fillon c'est casser ce qui esiste !
Tous les acquis de nos anciens sont démolis !

Seul le profit, les économies à courte vue sont réalisées !

Et surtout il faut taper sur la masse, pas sur les plus aisés...