25 mai 2009

ONCLE VANIA au Théâtre National de Nice

Didier Bénureau, Ivan Voïnitski (oncle Vania), rêveur et paresseux, jalouse le professeur Sérébriakov qui est un hypocondriaque vaniteux et égoïste..

Bénureau est bouleversant dès le début de la pièce.

L' action se déroule dans la propriété de Sonia, fille du professeur et nièce de Vania. Ce dernier a exploité toute sa vie le domaine pour en envoyer les revenus à Sérébriakov dont il admirait la science.Depuis des mois, il a perdu toutes ces illusions sur les qualités humaines et intellectuelles de son beau-frère, ce qui le rend particulièrement amer, car il a l'impression d'avoir gâché sa vie. ..

Marie Bunel incarne Elena la seconde femme du professeur. Elle est très belle, et s'ennuie profondément au domaine. Elle n'est plus amoureuse de son mari et se sent séduite par le docteur Astrov.
Geogres Claisse, le professeur est égoïste et se plaint tout le temps. Il écrit “pour ouvrir des portes ouvertes “. Il pense avoir du succès auprès des femmes. C'est un intellectuel vieillissant qui se sent comme exilé dans cette propriété campagnarde. Il ne supporte pas de se voir vieillir. Il vit de manière complètement décalée : il écrit la nuit, dort le jour...
Agnès Sourdillon est épatante, bouleversante dans le rôle de Sonia .

Elle exploite le domaine avec son oncle Vania. Elle est amoureuse du docteur Astrov depuis longtemps, mais lui ne l'aime pas. Elle dit être laide et se fâne encore plus dans la solitude.
Philippe Torreton, tout en finesse et uaasi rudesse et désabusement est Astrov médecin de campagne et vient souvent en visite au domaine. Il n'aime plus s'occuper de ses patients…

Il est attiré par la nature, craint les conséquences de la déforestation… déjà à l'époque de Tchekhov et mais est tombé sous le charme d'Elena.
Maria Verdi est excellente c’est la nourrice de Sonia
Jean-Pierre Bagot, très bon aussi est Téléguine un propriétaire ruiné qui vit au domaine, aux crochets de Sonia et d'Oncle Vania.
Joséphine Derenne, Maria est la mère de Vania et la belle-mère de Sérébriakov qu'elle admire. C'est une intellectuelle de province, typique des années 1860.
Une dispute éclatera entre Sérébriakov qui veut gager le domaine sans se soucier de l'avenir de sa fille et oncle Vania qui fait mine de tuer son beau-frère. Finalement Sérébriakov et Elena quittent la propriété à tout jamais, laissant les protagonistes à leurs frustrations et à leur destin….TRISTE EPILOGUE …

Tous les comédiens sont superbes, j’adresse une mention toute spéciale à Agnès Sourdillon .

A noter une autre héroïne : la vodka…

Bravo à Daniel Benoin d’avoir programmé cette pièce.

Applaudissements chaleureux et nourris à la fin de la représentation !

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